theClimber.be

L'automne arrive, les arbres prennent leurs parures dorées. L'air se rafraichi, les oiseaux se préparent au long voyage, les écureuil et les renards rentrent dans leur terrier ... ah non ... oups ... désolé ... je me suis trompé d'épisode !!

Ici il fait beau, le soleil brille, tout le monde se promène en t-shirt, le ciel est bleu, les oiseaux chantent, les températures sont estivales ... Eh oui ... Il faut avouer que c'était la bonne planque de partir au Vietnam !!

Bref, tout ça pour vous dire que je vous présente le second volet de mes aventures de découverte du Vietnam. Il y a à boire et à manger ... (des frites ... sauce à part !! Comme José à part !! mdr :D) ...

Allez, je vous laissez lire la suite

Samivel (dont je vous avais déjà parlé) aurait 100 ans. Né en 1907, et décédé en 1992, Paul Gayet-Tancrède alias Samivel a multiplié les oeuvres et leurs types : écrivain, poète, graphiste, aquarelliste, cinéaste, photographe, explorateur, de toutes les formes qu'ait pris son talent, c'est dans la montagne qu'il trouvait son inspiration souriante.

Car Samivel aimait l'humour, en usait et abusait à sa guise, humour joyeux, parfois cynique ou sceptique.

Je saurais que trop peu vous encourager à aller lire l'extrait de son livre L'amateur d'abime que je vous partageait sur ce site il y a quelques temps

Après nos aventures dans la région de Karakol en compagnie de Quentin, il devait rentrer sur Bishkek (La capitale) pour faire faire son visa pour la Chine et partir au plus vite afin de ne pas passer l'hiver dans les hautes steppes himalayennes au dessus des 4000m d'altitude.

Quentin nous a donc quitté, Valérie, Erwin et moi à Karakol car nous voulions encore partir à la découverte des falaises dans la région de Karakol dont on nous avait parlé.

C'est donc le vendredi 27 juillet que nous embarquons tout le matos de grimpe en direction de Ak-suu (Ak-cyy en cyrilique). Une marchroutka (mini-bus) amène les Kirghizes dans le fond de la vallée aux sources thermales. Nous supposons que ces gens qui n'ont probablement pas l'eau chaude chez eux s'offrent de temps en temps le luxe d'un bain chaud (50 çom i.e. 1 EUR pour 30min et 4 baignoires ... c'est raisonnable).

Le deep water soloing est un sport que je ne dois surement plus présenter aux amateurs de grimpe qui cotoyent ce site. Pourtant un petit aperçu néanmoins pour les autres qui ne sont pas dans le domaine.

Il s'agit d'une dérivée de l'escalade qui consiste à faire de l'escalade sans corde. "Mais c'est hyper dangereux" me direz vous ... eh bien non car le concept c'est justement de ne pas grimper au dessus du sol, mais bien au dessus d'eaux profondes comme par exemple la mer. Plusieurs endroits existent et sont adaptés à ce genre de pratique. Ce sport s'est essentiellement développé en Thaïlande où les rochers qui tombent à pic dans l'eau se prêtent bien à ce sport.

A la base le concept est de grimper des voies de type "bloc" c'est à dire avec quelques mouvement durs, mais sur une hauteur maximale de 5-6 mètres. Mais pour certains le deep water soloing peut aller jusqu'à 10-20m de haut ! Y'en a qui n'ont pas froid aux yeux !!

Alors pour ne pas vous faire attendre plus longtemps, je vous invite à jeter un oeil sur cette petite vidéo excellente qui présente bien les choses. Avec notre cher David Lama qui est quand même un des grimpeurs mondiaux qui aura marqué sa génération (à noter qu'il n'a que 16 ans !!! )

C'est bientôt les vacances, l'été, le soleil, ... les projets fleurissent, on se voit déjà les pieds en éventail sur le bord d'une piscine où en randonnée dans les contrées les plus hostiles. On téléphone à ses copains pour essayer de se faire des vacances ensemble. On constitue déjà une petite équipe. Tout le monde veut mettre son grain de sel :

• Préparer le planning des trajets
• Préparer les visites à faire absolument sur place
• Acheter et plannifier la bouffe
• Trouver un logement pour toute la durée du séjour
• ...

Bref, dans la préparation d'un voyage il y a plein de choses à faire ... et une fois que tous les gros problèmes d'organisation semblent réglés on tombe nez à nez au problème fatidique comme chaque fois ... remplir le sac à dos. Eh oui, quelque soit le voyage, quelque soit la destination, le but du voyage ... le sac à dos reste le problème éternel à régler: Comment faire pour l'organiser, le structurer afin de ne pas devoir le vider entièrement à chaque fois que vous avez besoin de prendre un truc.

Je dis pas que je suis un expert en la question, mais je me permet ici de vous partager un peu mon expérience et vous donner quelques conseils.