To content | To menu | To search


Tag - escalade

Entries feed

Formation de secourisme en milieu vertical

on Wednesday, February 1 2012 à 10:58 - Aventures et expéditions |

Cette année nous étions 17 à suivre la formation annuelle d'Alpi-Secours avec Freddy Gonda et Geza Toth comme formateurs. Nous étions 5 francophones et 12 néerlandophone à composer le cours ce qui signifiait qu'en plus de pratiquer les secours, on pratiquait notre connaissance de la seconde langue nationale.

C'est au début octobre que la formation a commencée avec un programme chargé composé de 9 dimanches de formation suivi d'un dimanche pour l'examen. C'est donc avec grande joie que nous avons pu profiter de la météo clémente qui a versé son soleil pendant pratiquement tout l'automne sur notre pays.

PB270017.JPG

La formation était bien cadencée et on sent que Freddy est rodé. D'abord une petit séance théorique pour nous mettre sur les rails, puis c'était parti avec les séances pratiques. A commencer par l'apprentissage des noeuds important. En sauvetage on ne rigole pas avec ça. L'amarage c'est la base de toute intervention. Si le point d'amarage ou le noeud est mauvais, c'est non seulement mettre la vie de la victime encore plus en danger, mais aussi celle de tous les sauveteurs.

Après avoir bien martelé sur le clou avec les noeuds et les points d'ancrages, nous sommes passés à la pratique du brancardage et le transport du blessé dans des environnements accidentés (pentes, chemins raides, ...). C'est là qu'on a commencé à découvrir l'importance du travail d'équipe et d'être chacun bien concentré sur son rôle. Il est évident que lorsque tout le monde décide en même temps, rien de correct ne peut être obtenu.

Par la suite, nous sommes passés en mode vertical avec les interventions de brancardage du haut vers le bas et le rapatriement du blessé au sol. Les techniques de cordes se complexifiant, chacun eu l'occasion de pratiquer les différents postes d'une équipe pour bien sentir l'importance de la cohésion dans l'équipe. De la même manière, les interventions du haut vers le bas, impliquant la mise en place d'un mouflage, ont nécessités quelques exercices spécifiques pour bien maitriser les techniques.

Le dernier gros point à mettre en pratique était la mise en place de tyrolienne pour tout ce qui concerne le transport d'un blessé à travers des zones plus difficile d'accès. Nous avons donc pu travailler au dessus de la vallée du Tarzan à Marche-les-dames pour envoyer notre civière d'un coté à l'autre avec le plus grand soin.

Après ce module de théorie pur, c'était à nous de jouer. Freddy nous a laissé les rennes et nous a proposé deux journées de mise en situation réelle dans d'autres massifs que Marche-les-dames où nous avions suivi notre entrainement. C'est donc aux falaises de Beez et de Dave que nous avons passé ces deux journées. Il est évident que lorsqu'on change d'endroit, nos repères changent. S'adapter à l'environnement fait partie de la difficulté. Pourtant la base de toute intervention sont les choix du chef d'équipe par rapport aux emplacements des points d'ancrage. C'est la raison pour laquelle ces deux journées furent un réel apprentissage. Celui d'aprendre à improviser et à s'adapter.

L'examen final avait lieu ce 19 décembre à Freyr. En cette fin de saison, la neige était au rendez-vous pour bien nous mettre en condition : le sauveteur ne choisit pas les conditions dans lesquelles il doit intervenir. La journée fût bien chargée et répartie en plusieurs petites intervention ou chaque petite équipe avait une tâche bien précise à réaliser. Tout c'est passé sans encombres et nous avons même été assez performant sur ces différents exercices. La journée s'est cloturée en beauté avec un bon verre au Chamonix pour fêter les nouveaux Alpi-secouristes fraichement brevetés.

Même pas mouillé

on Monday, August 16 2010 à 14:54 - Aventures et expéditions | one comment »

Comme je l'expliquait dans mon billet précédent, je suis de retour dans l'Oisan où j'avais plus mis les pieds depuis 5 ans. C'est un réel plaisir de retrouver cette vallée et toutes les possibilités qu'elle recèle.

Voici donc en quelques lignes le récit de mes aventures des derniers jours.

Journée d'acclimatation et montée à 2600

Jeudi passé j'étais encore seul, Guillaume ne pouvait pas encore m'accueillir chez lui étant donné qu'ils étaient en famille. Je suis donc parti m'acclimater de mon coté. Je suis monté derrière l'aiguille du Lauzet que je me souvenait avoir grimpe à l'époque (j'avais 12 ans) par la via ferata.

J'ai complétement explosé mes estimations en temps. En effet, je pensais mettre 3h jusqu'au col ... raté, j'en ai mis 2 .. je pensais mettre 2h pour traverser vers le col suivant ... raté, j'ai mis 1h ... puis pour la descente j'avais déjà mieux estimé. J'avais estimé 1h de descente, et c'est en 45min que j'étais à la voiture. Bref, finalement la promenade s'est avérée plus rapide que prévu. Mais ça m'a fait beaucoup de bien.

Une chose qui m'a particulièrement marqué est la foule de gens qui sont montés. D'accord que c'est un endroit fort parcouru, mais j'aurais jamais pensé voir autant de monde. J'ai croisé au moins 4 groupes de 10 personnes accompagnées d'un guide. Ces groupes, ou devrais-je plutôt dire ces "caravanes" marchaient lentement et le guide semblait s'arrêter régulièrement pour attirer le regard des gens vers les questions distractions de la montagne : marmottes, vaches, oiseaux, insectes, rochers, sommets, ... à tel point que je me demande comment ils font pour garder le courage. Les gens qui montent avec un guide sont comme des touristes de ville, c'est à dire qu'ils s'attendent à ce qu'on leur tienne la jambe pendant toute leur promenade avec des descriptions de la vie en montagne et tout... Pour moi la montagne c'est tout sauf ça. Ce que j'aime dans la montagne, et ce que j'aime partager aussi, c'est justement cette sérénité qu'on ne peut pas décrire, mais qu'on ressent quand on se retrouve dans ces grand espaces, seul au monde, dans cette nature qui nous dépasse et nous rend notre humilité.

Mais c'est sur qu'il faut de la montagne adaptée à tout le monde, et si on veut ouvrir le développement des vallées alpines, ça passe aussi par des activités plus "touristiques" et moins authentiques comme : le trail, le rafting, le kayak, la randonnée à dos d'ane, la randonnée nature, la marche, la marche nordique, l'escalade, les via feratas, le ski, ... Alors qu'initialement la montagne c'est pas tout ça ! La montagne c'est vraiment l'alpinisme, en tout cas dans ces hautes vallées. C'est intéressant de voir comment évoluent ces vallées d'année en année.

La descente et la fin de journée fut malheureusement un peu douloureuse suite aux deux énormes cloches que je me suis faites dans la descente. J'aurais jamais cru que mes bottines, achetées pour mon expédition au Kirghizistan, seraient redevenus rigide en 2 ans de temps. Du coup, j'ai pas protégé mes talons avant de partir, et en moins de temps qu'il faut pour le dire j'avais deux gros steaks bien rouge au niveau des talons ... Inutile de dire que ça s'annonçait bof pour marcher les prochains jours.

Arrivée chez Guillaume et petite mise en jambe

Arrivé chez Guillaume dans son chalet familial ça faisait plaisir de le revoir. Ca faisait depuis mon retour du Vietnam que je ne l'avais plus vu. C'était même un peu bizarre de le revoir dans un tout autre cadre.

L'après-midi on a enchaîné directement en allant grimper au dessus de Briancon. Une "petite voie" de 10 longueurs. Ce n'est que vers 16h qu'on était au pied de la voie. Drôle de voie car les cotations semblaient peu homogènes : un début en IV suivi par 2 longueurs en 6a-6b ... Finalement ayant vraiment trop mal aux pieds j'ai tout grimpé en baskets, sauf la dernière longueur en 6b (soi-disant ... car pour moi ça valait quand même pas 6b).

Montée au refuge du Pavé

Les conditions météos pour ce weekend étaient mauvaises : - samedi : sec le matin, pluie l'après midi avec neige à partir de 2500m - dimanche : éclaircies le matin puis retour de la pluie en milieu de journée

Bref, pas très encourageant pour nous lancer dans notre projet : Traversée Pavé - Meije Orientale

C'est donc vers 6h que le réveil sonne pour profiter un maximum du temps sec du matin. (Sans compter qu'on avait pas été se coucher très tôt). Le sac vite fait, nous voilà parti sur la route en direction de la Grave. Mais il n'est pas question de monter au refuge trop tôt dans la journée : on va s'embêter au refuge. On a donc décidé de se faire une "petite voie" de 5-6 longueurs le matin.

C'est à 9h qu'on est au pied de la voie et qu'on se lance à l'attaque de la face en V. Une fois de plus, n'ayant pas envie de m'amocher les pieds ... surtout que je savais qu'on allait passer l'après-midi à marcher vers le refuge, j'ai pas mis les chaussons et j'ai tout grimpé en baskets. C'était un peu limite, mais ça passait bien. Et c'est vers 12h que nous sortons au sommet de la face. Vers 12h20 nous revoilà à la voiture et on repars pour aller au pied de la montée au refuge du Pavé.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

C'est donc à 13h que nous entamons la longue montée au refuge du Pavé avec nos gros sacs sur le dos. Il ne pleut pas encore ... mais ça sent la pluie à plein nez. De fait, à peine 20min après être partis, nous voilà sous une pluie qui ne va plus nous lâcher jusqu'à notre arrivée au refuge. Cette montée au refuge était dure ... 1200 mètres de dénivelé à faire qui se termine sur un énorme moraine de cailloux ... autant dire qu'on n'a pas rigolé. A ça il faut ajouter que le refuge est à 2900 et que la neige nous a vite rattrapés. Il fait froid, on est crevé (c'est pas comme si on avait grimpé 4h le matin), on en a marre, on est humide et mouillés jusqu'aux os ... Bref : le bonheur d'être en montagne :-)

Arrivé au refuge (qui doit être un des moins beaux refuge des Alpes : une bête cabane de chantier vaguement aménagée) on pouvait déjà compter 10cm de neige fraiche. Heureusement que l'accueil était vraiment bon. La gardienne nous a préparés une superbe lasagne faite maison, un vrai régal ! Rien que pour l'accueil je retournerais bien volontiers dans ce refuge. Evidement le soir on a passé beaucoup de temps à discuter sur ce qu'on allait faire le lendemain : les conditions étaient clairement médiocres. La neige continuait de tomber et difficile de savoir comment allait passer l'arête le lendemain. On hésite entre un levé à 3h30 et une tentative jusqu'au col pour décider une fois au col ce qu'on fait, ou alors un levé à 7h et puis d'abandonner l'idée de partir sur l'arête...

Finalement même la gardienne nous déconseille un peu de nous lancer dans l'arrête car ça risque d'être dur et pas vraiment nous procurer du plaisir. Malgré ça, vers 6h, Guillaume me réveille :

  • Dis Greg, tu viens?
  • C'est quoi le plan?
  • On mange puis on retourne dormir !
  • Ben dans ce cas, moi je reste dormir !!

En effet, ce refuge est si petit que si on mange tous ensemble c'est un peu serré (entre tous les vêtements qui sèchent de la veille). Mais bon, c'est pas une raison pour se lever avant les autres !

Peu après le petit déjeuner, de superbes ouvertures se font dans les nuages et on peu admirer toutes ces superbes faces complétement plâtrées de neige. C'est vraiment magique ! On décide donc de quand même monter un peu et d'aller jusqu'à la Brèche du Chamois d'où on devrait avoir une meilleure vue. La montée ne fait que 500m de dénivelé et en 1h30 on l'avale assez bien. Notre persévérance est récompensée par quelques superbes éclaircies entre les nuages avec des vue absolument à couper le souffle. Des nuages qui se découpent dans tous les sens, des faces de granite poudrées de blanc qui montrent le bout de leur nez et jouent à cache cache avec les nuage. Bref, c'était vraiment fabuleux.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Puis la descente ... longue et interminable ... mais bon, c'est le prix à payer pour voir cette belle montagne. Et puis aucun regret de ne pas avoir fait cette traversée initialement prévue. Ca aurait été vraiment dans des mauvaises conditions, on se serait fait peur et on aurait vraiment pris des risques alors que notre but est avant tout de se faire plaisir.

Retour en montagne et remise à niveau de tout

on Wednesday, August 11 2010 à 17:39 - Au jour le jour | 2 comments »

Ca commençait à faire longtemps que je n'avais plus mis les pieds dans les Alpes. En effet, le dernier grand voyage c'était la Mongolie, en 2008 c'était la Bolivie, en 2007 c'était le Kirghizistan et ma dernière expé dans le Alpes datait de 2006 ! Et encore, j'étais parti seul une bonne partie du temps et je n'ai pas fait beaucoup de haute montagne cette année là. Donc il faudrait presque encore remonter une année de plus en arrière avec mon stage d'initiation à l'Alpinisme.

Ca m'a manqué, ça c'est un fait clair. Je retrouve ces montagnes des Hautes Alpes avec presque le sentiment de les avoir oubliées. Et ce n'est que petit à petit que je retrouve mes marques. Mais ça fait plaisir de se promener, de se faire envouter par ces vues de malade et d'essayer de reconnaitre tant bien que mal ces différents sommets avec lesquels j'ai un souvenir ou une anecdote qui traine quelque part dans ma mémoire !

Ce soir je suis à Monétiers les bains ! C'est ici que mon expérience du Parc National des Ecrins a commencé, lorsque j'avais 12 ans, avec un camp Passeport. C'était la bonne époque ! Je me souviendrais toujours de ce camp de jeunes accompagné d'Yvan de Maere. Une belle tentative pour mon premier 4000 : le dôme des Ecrins, que je n'ai malheureusement pas pu faire cette année là suite à un problème dans ma cordée.

Au delà de ça, ce voyage en montagne me permet aussi de prendre un peu de recul. De réfléchir à mon avenir et de remettre les pendules à l'heure. Quel est réellement mon souhait pour les prochains mois / années et comment vais-je faire mes choix pour arriver là où je vise. Encore faudrait-il décider où je vise. Mais mes réflexions avancent.

Sur le plan professionnel une chose est certaine, j'en ai vraiment marre de ne pas travailler ! J'ai des fourmis dans les jambes à l'idée d'encore devoir chercher pour trouver! Je voudrais commencer au plus tôt (ce qui est plutôt bon signe)

A coté de ça je réalise aussi à quel point il faut que je prenne mes distances par rapport à tous les divers engagements que j'ai pris ces derniers temps et dont je souhaite petit à petit me désengager totalement ! Le Planet-Libre d'abord qui me prend énormément de temps, puis le site de CapExpé, le développement du Bilboplanet, Mountain Wilderness, et tous ceux qui ne sont pas suffisamment bouffeur de temps pour que j'oublie de les citer. Bref, j'ai vraiment besoin de lâcher du lest de ce coté là pour me concentrer sur ma propre personne si je veux pas finir par m'oublier totalement ! C'est bien de rendre service, mais y'a un moment où il faut penser à soi ... et ce moment est venu ! Ca va être dur au début car il n'y a rien à faire, je me suis, au fil du temps, rendu indispensable pour certaines choses. Ce qui rend mon souhait de départ d'autant plus difficile à organiser. Mais voilà, c'est important pour moi.

Ce retour en montagne me fait aussi réfléchir à quel point j'ai besoin de spiritualité. Je disait toujours à l'époque que mon église à moi c'était la montagne et ces moments de solitude et de silence qu'on peut vivre en parfaite harmonie avec la nature dans ces hautes sphères. Je me rend compte à quel point ces derniers temps j'ai oublié de prendre le temps de me retrouver face à moi-même dans ces beaux endroits. J'en ai besoin et c'est aussi ça qui me donne du courage dans la vie. On oublie vite sa vie spirituelle lorsqu'on vit chez soi dans son petit train-train quotidien, mais c'est lorsqu'on en sort qu'on réalise à quel point ça nous manque.

Quoiqu'il en soit, je ne suis qu'au début de mon séjour en montagne. J'ai pas mal de projets :

  • Jeudi (demain) : grande journée de rando vers le col des Cerces
  • Vendredi : journée d'escalade avec Guillaume
  • Samedi - Lundi : Montée en refuge et course de haute montagne (on n'a pas encore décidé vers où on se dirigera)
  • Mardi : Encore une journée d'escalade avec Guillaume
  • Mercredi : à adapter en fonction des envies ... je ne serais plus avec Guillaume, donc on verra bien
  • Jeudi - vendredi : retour vers la Belgique

Mais ce programme est très souple et risque fort de s'adapter en fonction de la météo. D'ailleurs je viens de regarder la météo pour ce weekend qui ne semble pas extraordinaire. On verra un peu comment on s'adapte ... Bref, la montagne reste la montagne et quoi qu'on veuille planifier ! Il ne faut pas oublier que c'est elle qui décide au final !

De toute façon, ce soir j'ai trouvé un super endroit de squat au calme dans une belle prairie qui vient d'être fauchée. Je serais tranquille pour me cuisiner un bon petit repas.

Bonne soirée à tous ceux qui sont en Belgique :)

PS : dur de se remettre en question ! Mais heureux d'avancer et de me voir à nouveau gagner de la confiance en moi

Retour des beaux jours et journée découverte à l'escalade en falaise

on Tuesday, April 13 2010 à 22:50 - Aventures et expéditions | one comment »

Avec les beaux jours qui reviennes je me suis dit qu'il était grand temps de reprendre le chemin de la falaise pour aller tatonner le calcaire de nos belles falaises belges. C'était bien vu car samedi passé il faisait superbe et malgré des prévisions assez moyennes on a vraiment eu des conditions au top de ce qu'on pouvait espérer.

m_P4100035.JPG

L'objectif de la journée était de faire une journée de déouverte à l'escalade en falaise. Le public cible était donc des gens qui ont une faible expérience de l'escalade ou en tout cas de l'escalade en falaise. On est donc parti sur le massif de la Jonction à Beez pour y faire quelques moulinettes. Une fois la journée lancée on a fait un peu de rappel et même pour bien terminer la journée tous les participants ont pu faire une longue voie de 2 longueurs.

Mais quoi de mieux que de faire ça en bord de Meuse. C'est vrai que les falaises étaient bien fréquentés pour un début de saison, mais il faut évidement savoir partager les falaises.

Tout le monde était content de la journée et le bilan était très positif. Grâce à l'aide précieuse de Florian qui m'a secondé dans l'encadrement.

Merci à tous pour cette superbe journée

Escalade : facteurs de performance

on Friday, July 31 2009 à 19:22 - Aventures et expéditions |

En escalade, et surtout à haut niveau, beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte pour obtenir de bons résultats par rapport à un athlète. J'ai déjà présenté dans un billet précédent des méthodes et des techniques de préparation à la compétition qui sont évidement essentielles pour pouvoir se lancer à un haut niveau.

Nous aborderont ici quelques facteurs importants pour travailler les performances en escalade.

Continue reading...

Escalade : entrainement et préparation à la compétition

on Thursday, March 5 2009 à 18:36 - Aventures et expéditions | 22 comments »

Lorsqu'on se prépare à une compétition en escalade il y a plein d'éléments qui entrent en ligne de compte :

  • La force
  • Le mental
  • La stratégie
  • La technique

Tous ces éléments sont essentiels et demandent d'être entrainés afin que le jour de la compétition ces 4 éléments soient au top en même temps pour se lancer dans sa voie.

King_Lines_with_Chris_Sharma.jpg

La force

La force est la première filière à laquelle on pense en escalade car il faut évidement se "tracter" jusqu'en haut de la voie, donc il faut de la force. Cette force s'entraine surtout en grimpant. Mais on peut aussi faire des exercices spécifiques en salles de musculation. Cependant pour vraiment focaliser son entrainement il est préférable de travailler sur les chaines musculaires, et donc de travailler les muscles dans les mêmes mouvements que ceux qu'on fait en grimpant. Donc en grimpant.

Le mental

Si on ne crois pas dès le début qu'on va arriver en haut, il y a déjà 70% de chance que vous n'arriviez pas en haut. La tête est très importante en escalade, surtout lorsqu'on est dans un niveau difficile. Beaucoup de choses se passent dans la tête et il faut être combattif. Comme dans chaque sport.

Une dimension qui est aussi un peu différente des autres sports c'est le fait qu'en compétition on grimpe aussi souvent en premier de cordée. Pour certaines personnes il faut travailler l'aisance de l'escalade en tête pour s'assurer que ça ne soit plus un problème lorsqu'on arrive le jour de la compétition.

La stratégie

Une voie de compétition ça se prépare. On ne se lance pas comme ça dans sa voie sans avoir réfléchi à la manière de l'aborder. Une compétition comporte plusieurs étapes entre le moment où la journée commence et le moment où vous vous lancez dans votre voie. La lecture de la voie de compétition, le temps d'échauffement, le temps d'attente dans la salle d'isolement, tout ça ça se prépare et ne se fait pas n'importe comment. Il faut aussi gérer sa fatigue pour arriver le jour de la compétition en bonne forme et dans une bonne période de son cycle de travail musculaire.

La technique

Au delà de la force, si un grimpeur n'a aucune technique il ne parviendra pas à grimper des voies d'une même difficulté à force égale. En effet, la technique est l'arme principale du grimpeur pour se déplacer dans une voie. Elle doit aussi être au centre de l'entrainement. Cette technique vient aussi avec l'expérience.

Souvent on s'étonne de voir un jeune grimpeur très fort perdre son niveau d'escalade très vite (2-3 semaines sans grimper) alors qu'un vieux grimpeur, à priori moins fort, parviendra à garder un gros niveau plus longtemps (2-3 mois sans grimper) car il a beaucoup de technique et peut se passer de la force pour les mouvements durs.

Continue reading...

Formation ESC II : l'aventure continue avec du théorique

on Thursday, March 5 2009 à 17:21 - Aventures et expéditions |

Je vous avais déjà dit que je me suis lancé dans la formation de moniteur ADEPS d'escalade niveau 2. Et en effet, je ne chaume pas. La formation en tant que tel a commencée vers la mi-février et on a déjà du pain sur la planche avec tous les travaux qu'il faut préparer et autres.

Mais comme parmi les autres candidats, il y a surtout des professeurs d'éducation physique qui sont évidement déjà formé sur tous les aspects sportifs globaux, je me retrouve quasi seul à préparer les examens de cours généraux qui ont lieu dans deux semaines. J'ai reçu mes syllabus par la poste cette semaine. Ca va chier !!!

  • Biométrie
  • Anatomie
  • Théorie de l'entrainement
  • Physiologie
  • Aspects méthodologiques

Bref, que de la joie dans les chaumières. Je vous raconterais comment se seront passés mes examens !! ;)

Vivre au bout d'une corde

on Thursday, January 15 2009 à 18:03 - Aventures et expéditions |

rappel.jpg

Voici un excellent article que je vous invite à lire. Il s'agit d'un article que je ressort d'un placard. C'est un grimpeur qui s'exprime sur sa passion, sa manière de voir et de sentir ce sport, ou devrais-je dire, cette activité dans laquelle il s'est investi à fond : l'alpinisme.

Originellement cet article fût publié là-bas : "Vivre au bout d'une corde". Mais comme ce blog s'éssoufle un peu je me suis dit que je vous le partagerais bien ici.

J'ai rédigé ce petit texte pour une amie dont le blog a pour objectif de présenter plusieurs activités diverses un peu en tout genre. Mais j'ai déjà eu l'occasion de présenter le blog de Je serai journaliste. N'hésitez pas à y jeter un oeil, il y a quelques articles intéressants, mais il n'a plus été mis à jour depuis longtemps.

Continue reading...

Chalk it up !

on Friday, January 9 2009 à 20:57 - Aventures et expéditions | one comment »

Comme tout le monde le sais, les grimpeurs sont tous des gros accros de poudre blanche (je parle de magnésie bien entendu ;) ) ! Voici un petit court-métrage assez bien foutu sur le sujet !

Attention le scénario décoiffe !

Continue reading...

Bureau executif international de Mountain Wilderness à Freyr

on Tuesday, December 9 2008 à 01:17 - Aventures et expéditions | 2 comments »

Eh oui, incroyable mais vrai : tous les membres du bureau exécutif de Mountain Wilderness International sont venus en Belgique pour tenir notre réunion annuelle. Donc tous ces alpinistes sont venus découvrir notre plat pays. Ils n'ont heureusement pas été déçus. Nous les avons accueillis à Freyr dans le refuge du CAB pour tenir notre réunion autour du poêle à bois que Jean Bourgeois nous avait gentiment préparé.

Mais juste pour le plaisir des yeux je voulais partager avec vous les quelques photos que j'ai pu prendre ce weekend à Freyr. Qui a dit qu'en hiver il pleut tout le temps en Belgique? Moi je vous assure que nos contrées peuvent aussi nous dévoiler leur magie et leur beauté.

Continue reading...

- page 1 of 5