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Partir comme ça pour une expé dans l'Himalaya ça ne s'improvise pas. Voilà pourquoi il faut choisir les choses à prendre et faire notre sac consciencieusement. Ca se prépare longtemps à l'avance ce genre de choses.
Donc je vous partage mes réfléxions sur le sujet. Peut-être que ça vous servira un jour 
Bon alors je vous avais promis de vous raconter cette première aventure à laquelle nous avons été confrontés lors de la préparation de notre fameuse expé au Kirghizistan. Comme quoi, la préparation d'une expé fait partie intégrante de l'expé.
Vendredi passé, le 25 mai, Erwin et moi sommes allés chercher nos passeports à l'ambassade du Kirghizstan. En effet nous étions allés apporter nos passeports 4 jours plus tôt pour qu'ils puissent nous faire notre visa. C'était super convivial, le gars nous avait gentillement accueillis, nous a expliqué comment faire et nous a proposés de revenir quelques jour plus tard chercher les visas. Tout ça dans un français parfait. Ils sont cool au Kirghizistan ! Vendredi nous arrivons donc Erwin et moi, une jeunes femme viens nous rendre nos passeport ... en tout et pour tout ça a duré 2 minutes. Bref ! Franchement impeccable le service !! 
Certains d'entre vous qui me connaissent savent déjà que je prépare cet été au mois de juillet une expédition dans les montagnes aux Kirghizistan pendant un mois pour un trek avec 3 amis. En effet, avec Quentin, Erwin et Valérie une expédition de feu se prépare et j'ai hâte d'y être.
Mais par contre, ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que nous ne partiront pas à 4 de Belgique au début du mois de juillet, mais bien à 3 seulement. Le 4ième est déjà en route, et pas par un des moyens les plus commodes. En effet, il est à vélo. En ce moment il doit être dans le désert quelque part entre la mer d'Aral au Kazakhstan et Bishkek, la capitale du Kirghizistan. Il s'agit de Quentin.
Il est donc parti au début du mois de mai pour un périple d'un an pour faire le tour de l'Asie à vélo. Hé oui, ce n'est pas un tout petit projet. Bien au contraire, mais je pense que la motivation est de la partie.
Vous comprenez donc mieux maintenant j'espère pourquoi tout à coup j'ai décidé de partir au Kirghizistan plutôt qu'ailleurs. En effet c'est pour aller rejoindre Quentin, lui tenir un peu compagnie et lui permettre de se changer un peu les idées après déjà 2 mois de vélo. Faire un peu d'alpinisme, de rando, et voir des paysages à priori moins accessibles à vélo.
Je vous invites d'ailleurs, si ça vous intéresse d'aller faire un tour sur l'album photo que Quentin tiendra pendant tout son voyage. Ca se passe ici
C'est bientôt les vacances, l'été, le soleil, ... les projets fleurissent, on se voit déjà les pieds en éventail sur le bord d'une piscine où en randonnée dans les contrées les plus hostiles. On téléphone à ses copains pour essayer de se faire des vacances ensemble. On constitue déjà une petite équipe. Tout le monde veut mettre son grain de sel :
Bref, dans la préparation d'un voyage il y a plein de choses à faire ... et une fois que tous les gros problèmes d'organisation semblent réglés on tombe nez à nez au problème fatidique comme chaque fois ... remplir le sac à dos. Eh oui, quelque soit le voyage, quelque soit la destination, le but du voyage ... le sac à dos reste le problème éternel à régler: Comment faire pour l'organiser, le structurer afin de ne pas devoir le vider entièrement à chaque fois que vous avez besoin de prendre un truc.
Je dis pas que je suis un expert en la question, mais je me permet ici de vous partager un peu mon expérience et vous donner quelques conseils.
Comme j'en ai déjà parlé sur ce blog, je projette cet été d'aller faire un trek au Kirghizstan pendant tout le mois de juillet. A la base il était question de partir faire le Pobedy peak (+/- 7500 m) mais on visait un peu trop haut malheureusement.
En effet, pour aller jusqu'au camp de base du pic pobedy de manière wilderness c'est déjà toute une aventure. Il faut approximativement compter 7-8 jours de marche pour aller de l'endroit le plus avancé qu'on peut atteindre en jeep jusqu'au camp de base. Or si nous n'avons que 30 jours sur place (et encore car il faut déjà arriver jusqu'à ce point) celà ne nous laisse plus vraiment beaucoup de temps pour s'acclimater et faire le sommet.
Bref, nous avons décidés de nous ré-orienter un peu, de nous informer et de voir quels étaient les autres possibilités dans le genre dans le coin.
Si vous me connaissez un peu, vous savez que je suis un grand rêveur et que j'adore faire plein de projets. Ce ne sont jamais les rêves à réaliser qui me manquent et parfois il est même nécessaire de me ramener les deux pieds sur terre sinon je décroche un peu trop de ce qui est réalisable, et ce qui ne l'est pas.
Ca y'est, les idées se précisent, les rêves s'orientent. On met des noms sur les sommets, des photos sur les images, des coordonnées sur les cartes, l'aventure commence. En effet, ce genre d'aventures ne sont pas de celles qu'on prépare la veille du départ ! Loin de là. Partir là-bas, dans les terres lointaines, à l'est, beaucoup plus à l'est, ça se prépare.
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