Le soir, une bonne truite en compagnie d'un quebecquois retraite avec des histoires de voyages a faire fremir les plus hardus aventuriers. Apres la truite, la CUITE ! Greg et moi sortons en boite tater l ambience bolivienne: attention, tous en lignes ! en effet ici les gens ne dansent pas comme a la jefke comme des bourrins (deja, ils dansent vraiment), mais dansent en rangees a faire palir les officiers de l'armee belge !
A peine assis, les deux gringos se font presque harceles par les boliviennes pour tater le "dancefloor". C est autre chose que par chez nous, les femmes prenez en de la graine ! :-)

Dur dur le reveil donc...Au desayuno (petit dej' local) nous decidons avec Sandrina et Amelie de se sepaer et de faire voyage a part pour quelques jours, nos envies et motivations different en effet pour la suite du voyage.

Leur partie sera comtee plus tard...

Objectif: prendre un bateau pour l' "isla del sol" a 13h15 pour y passer l' apres midi et y planyer notre tente.

Mission echouee. Deux argentines nous bloquent le passage, impossible de lutter, l' ennemi est trop vorace, nous battons en retraite et loupons notre bateau... Nous passons l apres midi a echanger nos experiences de voyages, nos origines etc., et elles se mettent meme a la slackline. La soiree finira avec une bonne bouffe (comme il se doit) et des chants, de la guitare et de la percussion latino en compagnie d autres chicos et chicas argentins et chiliens.

Lever difficile encore mais lever quand meme pour aller a l isla del sol comme prevu initialement. Une journee de rando assez remplie nous attend, d abord un mini sommet de 4024 m d ou nous profitons d une vue splendide sur la cordillere royale et le lac navigable le plus haut du monde. Notre objectif suivant etait de rejoindre un autre port situe plus au nord pour ainsi reprendre un autre bateau pour le retour a copacabana. Une lecon d'orientation nous fut inculquee comme de vrais "bleus", car dans cette hemisphere, le soleil indiaue le nord et non le sud a midi... Pris de court, nous devons retourner en marche rapide pour essayer d rattrapper le dernier bateau.

Fausto, un jeune pecheur bolivien de 17 ans nous sauvera en nous proposant de rejoindre le port a la rame avec sa barque. Evidemment, nous negocions le prix a la baisse car on ramera aussi pour aller plus vite ! De justesse nous rentrerons vers copacabana avec le dernier bateau.

En somme, un weekend tres rempli, et surtout de super rencontres "multilingual y intercultural" et des paysages plein la vue.

Hasta pronto todos chicos y chicas

Erwin

(un peu de patience pour les photos)