Le regard porté au delà de l'horizon
La terre se sépare du ciel d'un seul trait
Les nuages disparaissent là-bas on ne sait où
Dans les pensées des hommes, le souhait d'aller voir au delà

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Une falaise occulte l'horizon du haut de sa paroi
Seul l'oiseau peut observer l'au-delà
Comme toute chose qui occulte la vue, la limite est à franchir
Des hommes, juste quelques hommes irons la gravir

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Un océan infini et de l'autre coté une terre, une culture, des gens
Les épreuves sont nombreuses pour les découvrir
La mer est profonde, les vents sont traîtres et les orages dangereux
Des hommes, juste quelques hommes irons le franchir

Aux neiges éternelles, où même la nature a perdu sa joie de vivre
Le froid, la neige, le vent barricadent les sommets
L'homme, comme un oiseau, souhaiterait pouvoir voir la terre d'en haut
Des hommes, juste quelques hommes irons là-haut

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Les déserts de sables aux milles paysages et milles facettes
La sècheresse, la chaleur et l'absence d'ombre peut y être mortelle
L'infini de l'horizon laisse libre court à la pensée de l'homme
Des hommes, juste quelques hommes se lancerons à son assaut

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Les forêts sombres et au facettes infinies
Les esprits et la vie sylvestre effraie les plus téméraires
A la recherche de magie et d'émerveillement la découverte de ces lieux éveille l'esprit
Des hommes, juste quelques hommes s'enfonceront entre les arbres

Grégoire de Hemptinne
19 décembre 2008